La méthode facile pour réussir les dissertations sur le thème 2025-2026 « Expériences de la nature » en prépa scientifique

Collection La méthode facile
Public : prépas scientifiques (toutes filières)
Caractéristiques : 14,99 € • 240 pages • Format 16 × 21 cm • Paru le 15 juin 2025 • Imprimeur certifié Imprim'Vert • ISBN: 978-2-35141-421-7
Auteurs : Christine Baycroft, Jacques Bianco, Sébastien Desreux, Catherine-Clarisse Fournier-Bidoz, Lydie Niger, Pauline Pacaud, François Tenaud, Morgan Trouillet
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Présentation de la collection
L'épreuve de dissertation est la mal-aimée des concours scientifiques. Beaucoup d'élèves ne comprennent ni les notes qu'ils reçoivent, ni ce qui est vraiment attendu d'eux.
En plus, les enseignants de français et les élèves scientifiques ont du mal à se comprendre. Ils n'ont ni la même manière de penser, ni la même langue.
C'est pourquoi dans ce livre tout en couleurs, la méthode a été confiée à Doc Solus. Elle est expliquée avec des termes, des images et des références qui parlent aux élèves des prépas scientifiques.
On aborde la dissertation comme si rien n'était connu, à l'aide de nombreux exemples concrets et de comparaisons.
Le barème des concours est donné et expliqué, pour que chacun sache comment sa copie est évaluée et comment s'améliorer. C'est d'autant plus important que l'épreuve de français a le même coefficient qu'une épreuve de sciences.
Toute affirmation est justifiée par la citation d'un rapport du jury (la parole directe de ceux qui notent les candidats).
Le thème et les œuvres au programme sont ensuite travaillés.
L'étape la plus difficile, la problématisation, donne lieu à 12 exercices corrigés.
Des libellés analogues à ceux posés aux concours sont enfin étudiés. Les dissertations sont entièrement rédigées, pour servir de guides et d'exemples.
Obtenir une bonne note en français est possible. Avec ce livre, cela devient même facile!
Que contient le livre ?
- Une méthode pensée et écrite par un scientifique pour des scientifiques. Elle est appuyée sur 150 extraits des rapports des jurys et validée par une prof de français en prépa.
- Un lexique qui explique les mots à connaître sur le thème.
- Des fiches de synthèse sur les œuvres au programme.
- Des citations qu'il peut être utile de connaître.
- Des exercices pour travailler les œuvres.
- Des exercices pour apprendre à problématiser un libellé.
- Des corrigés complets, qui montrent aussi bien l'analyse à faire au brouillon que la rédaction que l'on met dans la copie.
- Un index.
Qui écrit les livres ?
Le livre contient deux parties.
La première, c'est la méthode. Elle est conforme aux attentes des profs de français mais, afin qu'elle soit vraiment comprise par les élèves scientifiques, elle a été écrite par un scientifique. Puis relue, corrigée et validée par une prof de français en prépa.
La méthode est écrite dans un style clair et direct. Elle emprunte à la culture populaire mais aussi aux sciences pour faire passer des idées clefs.
La deuxième partie de l'ouvrage est spécifique au thème et aux œuvres de l'année. Elle est écrite par des profs de français et de philosophie.
Tous les travaux sont relus par les coordinateurs, qui sont profs de français ou de philosophie et très expérimentés dans l'édition. Puis les textes sont affinés encore par des relecteurs spécialisés dans l'orthographe et le style. Enfin, la mise en page est confiée à un professionnel pour permettre aux auteurs de se concentrer sur leurs idées.
Comment le premier livre a été créé
La méthode facile succède à la collection 20 dissertations. Celle-ci rendait de grands services par la multiplication des exemples de corrigés. Mais les élèves avaient changé depuis sa création en 1999. Ceux de 2025 ont besoin de plus d'explications sur l'exercice de la dissertation.
Ces ouvrages de français ont tous deux été créés par un ancien élève de prépa scientifique. Laissons-le nous raconter comment l'idée lui est venue.
« Au lycée, j'ai évité la dissertation autant que j'ai pu. Je redoutais cet exercice à la réputation intimidante. D'ailleurs, les fois où j'ai dû disserter, le résultat a été médiocre, j'ai toujours eu 10/20. Je n'imaginais pas que l'on exigerait aux concours que je sache faire une dissertation... sinon, je m'y serais entraîné le plus tôt possible.
Une fois arrivé en prépa, notre prof de français de sup avait l'illusion que nous savions l'essentiel sur la dissertation grâce au lycée. Il avait rappelé la méthode, mais sans donner aucun exemple concret de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. J'avais appris consciencieusement les règles et les conseils, mais je suis le genre de personne qui ne comprend vraiment qu'avec un exemple, ou, mieux, avec beaucoup d'exemples. De nouveau, j'avais des 10. Les devoirs sur table étaient corrigés pendant un cours, avec des instructions orales : rien au tableau, aucun corrigé, de nouveau aucun exemple. Je n'ai donc pas progressé.
En spé, rebelote : que des conseils théoriques et aucun corrigé. Sans surprise, pendant l'année, et ensuite aux concours, j'ai toujours eu 10. Je dois préciser que le français était pour moi, au lycée, une matière forte. En 1re, j'étais premier de ma classe avec 17 de moyenne. Et en prépa, je travaillais sérieusement les œuvres au programme, que j'ai toujours lues trois fois chacune pendant l'année.
Malgré tout, je n'étais pas vraiment surpris d'avoir des notes juste acceptables en dissertation car à aucun moment je n'ai pu me dire que j'avais compris ce que l'on attendait de moi. J'abordais la dissertation de la même manière qu'un exercice de sciences, et je ne voyais pas comment, disons, résoudre un libellé. Nos profs de français nous répétaient qu'il fallait être rigoureux, mais leurs propres propos me semblaient manquer de la plus élémentaire rigueur. Je ne voyais pas comment on pouvait acquérir la conviction que l'on avait trouvé la bonne problématique. Je me laissais aussi piéger par des conseils que les profs nous donnaient mais qui étaient formulés avec si peu de rigueur et de hauteur de vue qu'ils nous induisaient en erreur. Bref, j'appliquais les règles, mais faute de comprendre vraiment ce que l'on attendait de moi, je ne faisais rien de bon. Je pense que mes copies laissaient à mes correcteurs le goût amer de la déception : "Voilà un élève qui connaît très bien les œuvres, qui en a fait une lecture personnelle, mais qui n'a rien compris à l'exercice", d'où peut-être cette note récurrente de 10.
Plus tard, j'ai rencontré un ancien élève de prépa littéraire qui m'a enfin expliqué très clairement ce qu'est une dissertation (c'est la mise en scène d'un raisonnement), une problématique (c'est un problème qui mérite qu'on s'y arrête quatre heures, et qui est sous-entendu par le libellé), comment construire un plan, etc. J'ai compris alors à quel point j'avais fait fausse route auparavant. J'ai pensé que d'autres que moi rencontreraient sans aucun doute les mêmes difficultés, notamment parce que le dialogue est difficile entre élèves scientifiques et profs de français : on emploie les mêmes mots mais on ne parle pas la même langue. Certains enseignants font un effort pour jeter des ponts, d'autres pas ; et rares sont ceux qui proposent des corrigés rédigés alors que ceux-ci sont à mon sens indispensables pour comprendre concrètement ce qui est attendu.
Or à l'époque, en librairie, il n'existait que des livres généraux sur la dissertation, épais et difficiles, qui étaient clairement destinés aux littéraires. Les ouvrages destinés aux prépas scientifiques, eux, ne parlaient que du thème et des œuvres, sans montrer ce qu'il faudrait faire de ce matériau aux concours. Il fallait donc un nouveau livre qui reprenne tout de A à Z et qui soit spécifique au thème de l'année.
Pour bien montrer l'exercice, nous aurions pu nous contenter de corriger les sujets posés l'année précédente, mais ce n'était pas motivant puisque le thème avait déjà changé. J'ai alors pensé à créer des sujets sur le même modèle que ceux qui tombent aux concours. Réunir des auteurs a été difficile car la plupart des enseignants considéraient que disserter est une tâche vulgaire, indigne de leur personne. À force de persévérance, une bonne équipe a pu être réunie et une méthode pensée pour des scientifiques a été enfin écrite, puis régulièrement mise à jour. Sur le conseil des auteurs, l'ouvrage a été augmenté d'une présentation du thème de l'année, d'une introduction aux œuvres, de commentaires des passages clefs des mêmes œuvres, de citations extraites des œuvres au programme et utiles pour les dissertations, et enfin d'un index. C'est ainsi qu'est née la collection 20 dissertations, qui a tout de suite rencontré le succès – signe qu'elle répondait à un vrai besoin.
Mais les étudiants ont changé au fil du temps, de même que la formation reçue au lycée. Au début des années 2020, nous avons introduit des exercices permettant, en plus, de travailler soit les œuvres, soit la problématisation.
Cela ne suffisait encore pas, il fallait reprendre la méthode pour adopter un ton direct et donner beaucoup plus d'informations, d'exemples, de quantification. La couleur semblait aussi devenir un élément important.
Ce n'était plus compatible avec un ouvrage contenant 20 dissertations. Le livre serait devenu trop gros, donc trop cher. Puisque « 20 », ce nombre « magique », devait être abandonné, c'était l'occasion de tout repenser de fond en comble. D'injecter toute l'expérience acquise sur les dissertations de français entre 1999 et 2025.
Et je ne le regrette vraiment pas, la « Méthode facile » est un saut qualitatif par rapport aux « 20 dissertations ». Il fait bien mieux comprendre ce qui est attendu et il cible directement les points faibles des élèves, ceux qui sont signalés année après année par les rapports des jurys. »